Organes: Poumon, type à petites cellules - Spécialités: Chimiothérapie

Etude NVB Metronomic : étude de phase 1 séquentielle (en 2 parties) visant à étudier l’efficacité et la toxicité d’une chimiothérapie métronomique basée sur une stratégie d’adaptation individualisée biomathématique de la vinorelbine orale, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ou un mésothéliome pleural malin (MPM). Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est la forme la plus fréquente des cancers du poumon. Le mésothéliome malin pleural, quand à lui, est une tumeur maligne rare affectant les cellules de la plèvre, membrane enveloppant les poumons. Le traitement de première ligne de ces cancers est la chimiothérapie (après chirurgie ou non). Une nouvelle stratégie de chimiothérapie métronomique (administration d’agents conventionnels de chimiothérapie, à des doses inférieures à la dose maximale tolérée et sans interruption prolongée) a été développée, offrant un meilleur ratio bénéfice/risque. La vinorelbine, agent anti cancéreux dont l’administration est possible sous forme orale en fait un bon candidat pour le CBNPC dont elle possède une indication, et pour les mésothéliomes, où elle est utilisée en situation d’échec thérapeutique. Elle possède cependant une toxicité hématologique (diminution des polynucléaires neutrophiles) non négligeable. On a pu observer une efficacité de cette stratégie d’administration métronomique de la vinorelbine au cours de différentes études, mais également une limite de ces approches empiriques et non individualisées. L’objectif de cet essai est de déterminer un schéma optimisé de la vinorelbine orale afin de maximiser le ratio bénéfice/risque en utilisant la modélisation biomathématique pour les approches métronomiques. Cette modélisation mathématique consiste à transformer en langage mathématique l’action des médicaments sur l’organisme, des points de vue efficacité et toxicité. Elle permettra de calculer le schéma d’administration le plus efficace, à dose minimale et à toxicité hématologique contrôlée. Un mois avant le début du traitement, un scanner sera réalisé. La période de traitement sera décomposée en 2 étapes : Dans la première partie, le traitement sera administré selon le modèle théorique simulé du protocole vinorelbine théorique (PVT). Les patients recevront de la vinorelbine par voie orale le premier, 2ème et 4ème jour. Ce traitement sera répété chaque semaine. Cette étape permettra d’obtenir un schéma d’administration optimal de la vinorelbine. Cette première partie sera suivie d’une phase d’extension où des patients recevront de la vinorelbine par voie orale selon le schéma du protocole vinorelbine théorique optimal (PVTO) obtenu lors de la première étape, donc à dose optimale le 1er, 2ème et 4ème jour. Le premier jour de chaque semaine, le médecin pratiquera un examen clinique sur les patients et des bilans biologiques seront réalisés chaque semaine et le 4ème jour les 3 premières semaines. Des évaluations radiologiques seront réalisées toutes les 6 semaines à partir du premier jour de traitement. Le traitement sera administré jusqu’à progression radiologique de la maladie ou toxicité inacceptable ou encore retrait du consentement du patient.

Essai ouvert aux inclusions
Ipsen MAJ Il y a 6 ans

Étude RESILIENT : étude de phase 3 randomisée évaluant la sécurité, la tolérance de l’irinotécan liposomal et comparant son efficacité à celle du topotécan chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules. Le cancer du poumon à petites cellules représente 15 % des cancers du poumon diagnostiqués. Il y a deux types principaux de cancer du poumon à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Il se caractérise par la présence d’une tumeur neuroendocrine, que l’on nomme ainsi car elle est capable de sécréter des hormones. L’irinotécan et le topotécan ont une activité anticancéreuse en induisant des lésions au niveau de l’ADN des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’irinotécan liposomal et de comparer son efficacité à celle du topotécan chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules. L’étude sera divisée en 2 parties : Pendant la première partie, tous les patients recevront de l’irinotécan liposomal toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la deuxième partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’irinotécan liposomal à la dose déterminée lors de la première partie toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du topotécan toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude NVB Metronomic : étude de phase 1 séquentielle (en 2 parties) visant à étudier l’efficacité et la toxicité d’une chimiothérapie métronomique basée sur une stratégie d’adaptation individualisée biomathématique de la vinorelbine orale, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) ou un mésothéliome pleural malin (MPM). [essai clos aux inclusions] Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est la forme la plus fréquente des cancers du poumon. Le mésothéliome malin pleural, quand à lui, est une tumeur maligne rare affectant les cellules de la plèvre, membrane enveloppant les poumons. Le traitement de première ligne de ces cancers est la chimiothérapie (après chirurgie ou non). Une nouvelle stratégie de chimiothérapie métronomique (administration d’agents conventionnels de chimiothérapie, à des doses inférieures à la dose maximale tolérée et sans interruption prolongée) a été développée, offrant un meilleur ratio bénéfice/risque. La vinorelbine, agent anti cancéreux dont l’administration est possible sous forme orale en fait un bon candidat pour le CBNPC dont elle possède une indication, et pour les mésothéliomes, où elle est utilisée en situation d’échec thérapeutique. Elle possède cependant une toxicité hématologique (diminution des polynucléaires neutrophiles) non négligeable. On a pu observer une efficacité de cette stratégie d’administration métronomique de la vinorelbine au cours de différentes études, mais également une limite de ces approches empiriques et non individualisées. L’objectif de cet essai est de déterminer un schéma optimisé de la vinorelbine orale afin de maximiser le ratio bénéfice/risque en utilisant la modélisation biomathématique pour les approches métronomiques. Cette modélisation mathématique consiste à transformer en langage mathématique l’action des médicaments sur l’organisme, des points de vue efficacité et toxicité. Elle permettra de calculer le schéma d’administration le plus efficace, à dose minimale et à toxicité hématologique contrôlée. Un mois avant le début du traitement, un scanner sera réalisé. La période de traitement sera décomposée en 2 étapes : Dans la première partie, le traitement sera administré selon le modèle théorique simulé du protocole vinorelbine théorique (PVT). Les patients recevront de la vinorelbine par voie orale le premier, 2ème et 4ème jour. Ce traitement sera répété chaque semaine. Cette étape permettra d’obtenir un schéma d’administration optimal de la vinorelbine. Cette première partie sera suivie d’une phase d’extension où des patients recevront de la vinorelbine par voie orale selon le schéma du protocole vinorelbine théorique optimal (PVTO) obtenu lors de la première étape, donc à dose optimale le 1er, 2ème et 4ème jour. Le premier jour de chaque semaine, le médecin pratiquera un examen clinique sur les patients et des bilans biologiques seront réalisés chaque semaine et le 4ème jour les 3 premières semaines. Des évaluations radiologiques seront réalisées toutes les 6 semaines à partir du premier jour de traitement. Le traitement sera administré jusqu’à progression radiologique de la maladie ou toxicité inacceptable ou encore retrait du consentement du patient.

Essai clos aux inclusions

Étude STIMULI : Étude de phase 2, randomisée évaluant un traitement de consolidation par nivolumab et ipilimumab après une chimioradiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade limité. [essai clos aux inclusions] Au moment du diagnostic, 30% des patients atteints d’un cancer du poumon à petites cellules (SCLC) présentent une maladie de stade limité. L’association chimiothérapie plus radiothérapie thoracique constitue l’approche thérapeutique standard en cas de SCLC de stade limité. Différentes études suggèrent qu’une infiltration accrue de la tumeur par des cellules immunitaires est associée à une meilleure survie. Le nivolumab et l’ipilimumab, deux anticorps, ciblent non seulement des récepteurs de l’immunité cellulaire différents, mais régulent aussi des voies inhibitrices distinctes. L’objectif de cet essai est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression avec un traitement de consolidation par le nivolumab et l’ipilimumab après chimio-radiothérapie en cas de cancer du poumon à petites cellules de stade limité. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du groupe A (traitement de consolidation) recevront une immunothérapie qui se déroulera en deux phases après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Lors de la phase d’induction, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes, puis de l’ipilimumab par voie intraveineuse (IV) pendant 90 minutes. Ces injections auront lieu une fois toutes les trois semaines, en quatre cures. Lors de la phase d’entretien, les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) pendant 30 minutes une fois toutes les 2 semaines, pendant au maximum 12 mois après le début de la phase d’entretien. Les patients du groupe B (d’observation) ne recevront pas de traitement d’immunothérapie après la chimio-radiothérapie et irradiation crânienne prophylactique. Les patients des deux groupes seront suivis pendant 5 ans et auront une évaluation radiologique par CT scan toutes les 9 semaines pendant les 18 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à la 2ème année puis tous les 6 mois la 3ème et 4ème année et à 5 ans.

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Etude METAXIOM : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, comparant une radiothérapie palliative de 30 Gy avec ou sans carboplatine quotidien, chez des patient ayant un cancer du poumon ou des voies aéro-digestives supérieures métastatique ou localement avancé. [essai clos aux inclusions] La radiothérapie consiste à exposer la tumeur à des rayons de haute énergie qui détruisent les cellules cancéreuses et empêchent leur prolifération. C’est un traitement loco-régional qui n’agit pas sur d'éventuels foyers tumoraux à distance (métastases). La radiothérapie peut être utilisée seule ou associée à d'autres traitements (chimiothérapie). L’objectif de cette étude est d’étudier l’efficacité de l’association d’une chimiothérapie à la radiothérapie par rapport à la radiothérapie seule pour le traitement du cancer des poumons ou des voies aéro-digestives supérieures métastatique ou localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie associée à une injection intraveineuse de carboplatine. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie associée à une injection intraveineuse d’un placebo. La radiothérapie sera réalisée sur environ 2 semaines à raison d’une séance quotidienne. La perfusion intraveineuse associée sera administrée 1h avant la séance de radiothérapie avec du carboplatine ou du placebo sur 30 min pendant les 10 séances de radiothérapie, soit 10 injections sur environ 2 semaines. Un bilan biologique sera réalisé à l’inclusion, en milieu et en fin de radio-chimiothérapie puis au suivi à 4 mois afin de tenir compte d’éventuelles intolérances. Un bilan d’imagerie sera réalisé à l’inclusion, lors du suivi à 16 semaines (soit 18 semaines après le début de traitement). Le patient complètera un questionnaire de qualité de vie à l’inclusion, en fin de traitement puis aux visites de suivi à 4, 8 et 16 semaines après la fin du traitement.

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ARC-1 : étude évaluant une approche sensorielle des modifications alimentaires induites par une chimiothérapie, chez des patients ayant un cancer du poumon. [essai clos aux inclusions] Les progrès de la médecine permettent aujourd’hui de proposer aux patients des traitements de mieux en mieux adaptés aux différents stades de la maladie, notamment par la chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments anticancéreux. Si l’efficacité de la chimiothérapie a été largement démontrée, elle implique des évènements indésirables chez le patient : anorexie, fatigue, altération de l’odorat, nausées… Ces complications peuvent être liées aux modifications des perceptions gustatives (le goût) et olfactives (l’odorat). Elles sont toutes plus ou moins liées à un affaiblissement de l’organisme causé par une « dénutrition ». L’objectif de cette étude est de mieux comprendre l’impact d’un traitement par chimiothérapie sur les perceptions sensorielles chez des patients ayant un cancer des poumons, et donc de pouvoir à terme, formuler des recommandations alimentaires à partir des résultats observés dans le but de maintenir un bien-être alimentaire du patient pendant le traitement. Les personnes participant à l’étude seront réparties en 2 groupes en fonction de leur statut : les patients ayant un cancer bronchique et les sujets contrôles sains. Lors de la visite de sélection, un carnet de suivi sera remis aux personnes participant à l’étude (patients et sujets contrôles) pour y rapporter les médicaments pris et/ou les maladies survenues pendant l’étude. Au cours d’une première visite, avant le début du traitement pour les patients, 3 tests sensoriels seront proposés aux patients et sujets contrôles : - Le Sniffin’ Sticks : choix de stimulus odorant parmi trois dont un seul est odorant, - l’ETOC : 16 blocs de 4 flacons dont un seul contient une odeur, - le Taste strips : placer sur la langue des languettes de papier filtre imprégnées de solutions salée, sucrée, acide et amère pour en identifier l’intensité, l’agréabilité etc. Les patients et sujets contrôles répondront à un questionnaire sur leurs habitudes et pratiques alimentaires. Les patients recevront leur chimiothérapie à base de sels de platine. Les différents tests seront de nouveau réalisés au moment de la 3ème cure de la chimiothérapie, 6 semaines plus tard, lors d’une 2ème visite pour les patients et les sujets contrôles. Les patients seront, quant à eux, suivis les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

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Étude ICAR : étude de phase 1 évaluant la tolérance de l'inhibition des anhydrases carboniques associée à une radiochimiothérapie concomitante à base de cisplatine et d’étoposide chez des patients ayant un carcinome du poumon à petites cellules localisé. Le cancer du poumon à petites cellules représente moins de 20 % de l’ensemble des cancers du poumon. Seul un tiers des patients présente une forme localisée. Comme la plupart des carcinomes, le cancer du poumon à petites cellules prolifère rapidement et consomme beaucoup de glucose. Cette surconsommation entraîne une production accrue de déchets acides. Les cellules tumorales surexpriment des protéines transmembranaires permettant la détoxification de ces acides. L’inhibition de la production de ces protéines engendre une mort cellulaire par privation d’oxygène et présente un effet additif à la réponse observée sous chimiothérapie seule. L'acétazolamide a ainsi montré une activité anti-tumorale sur des lignées de cellules cancéreuses neuroendocrines lors d’études précliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance de l’acétazolamide associé à une radiochimiothérapie à base de sels de platine et d'étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules localisé. Les patients recevront une chimiothérapie à base de cisplatine le premier jour de chaque cure et d’étoposide du premier au troisième jour. Le traitement par chimiothérapie est répété lors de 4 cures de 3 semaines chacune. Ensuite, ils recevront une radiothérapie thoracique, débutant entre le 2e et le 5e jour après le début de la 2e cure de chimiothérapie et administrée pendant 27 à 33 jours, associée à de l’acétazolamide chaque jour de chimiothérapie. Dans le cas d’une réponse objective post-radiochimiothérapie, les patients pourront recevoir une radiothérapie prophylactique cérébrale. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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AbbVie MAJ Il y a 6 ans

Étude M14-361 : étude de phase 1-2 randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. Le cancer du poumon à petites cellules prend naissance dans les cellules qui tapissent les bronches situées au centre des poumons. Il y a deux types principaux de cancer du poumon non à petites cellules : le carcinome à petites cellules et le carcinome mixte à petites cellules. Le traitement standard se fait généralement par chimiothérapie et/ou radiothérapie, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitements provoquant moins d’effets secondaires. Le véliparib est un agent anticancéreux inhibiteur de PARP. Il a été montré dans les études précédentes qu’il a la capacité d’empêcher la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et de les sensibiliser à d’autres traitements, comme les chimiothérapies ; d’où l’intérêt d’utiliser le véliparib pour avoir un effet antitumoral synergique. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée pour la phase 2 du véliparib associé au carboplatine et à l’étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules de stade avancé et naïfs de traitement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront du véliparib, 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide, pendant les 3 premiers jours des cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec du véliparib seul. Les patients du deuxième groupe recevront du véliparib 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaine, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients du troisième groupe recevront un placebo 2 jours avant le carboplatine, pendant les 5 premiers jours de cures de 3 semaines, associé au carboplatine, administré toutes les 3 semaines et à l’étoposide pendant les 3 premiers jours de cures de 3 semaines. Ils recevront ensuite un traitement d’entretien avec un placebo seul. Les patients seront suivis pendant environ 2 ans.

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